Le blog des accros de la langue et de la culture françaises créé par
Paola Appetito.
Ce blog vous propose un tour dans les ressources pédagogiques du Fle sur la toile. Et pas seulement!

mercoledì 23 dicembre 2015

Joyeuses fêtes!





Publicité Magasins Super U – Un catalogue de Noël sans stéréotypes...

L'enseigne Super U n'est pas d'accord avec les stéréotypes sexistes et elle le fait savoir dans une campagne publicitaire:



http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/22/catalogue-noel-super-u-jouets_n_8861684.html

Les clés des médias - Websérie de France TV

Les clés des médias est la nouvelle websérie de France TV. En 25 épisodes, l'éducation aux médias est abordée sous l'angle de l'humour, afin d'apprendre aux élèves des notions essentielles.

https://www.youtube.com/channel/UC29yWVXoLnOhSJ1G1AFMGnw










mercoledì 16 dicembre 2015

L'humour A Mort - Bande Annonce Documentaire sur Charlie Hebdo 2016

Affiche du film documentaire





Ce mercredi 16 décembre, sort un film événement, L'Humour à mort, réalisé par Daniel Leconte. Charb, Cabu ou Tignous devant la caméra ou racontés par leurs amis: le documentaire rend hommage, en les faisant revivre, aux dessinateurs de Charlie Hebdo assassinés en ce funeste 7 janvier 2015.
"On a le droit de ne pas trouver drôle ou de trouver énervant un dessin, un propos, une parole. Mais on peut répondre par un dessin, un propos, une parole. On n'est pas obligé de déclarer la guerre et d'éliminer physiquement son détracteur", lance Charb, le regard face caméra.
"En cas de pépin, je sais que des gens sont capables de se mobiliser pour la liberté d'expression", dit-il encore. Ces propos, qui trouvent toute leur résonance aujourd'hui, ont été prononcés il y a huit ans par l'ex-directeur de Charlie Hebdo. Le documentariste Daniel Leconte avait longuement filmé les dessinateurs en 2007 pour son documentaire "C'est dur d'être aimé par des cons", sorti lors du procès intenté à Charlie Hebdo pour avoir reproduit les caricatures de Mahomet.
Il a décidé de leur consacrer un nouveau film, avec son fils Emmanuel, mêlant des images de l'époque et d'autres tournées cette année. 
"J'avais envie de faire un film hommage. C'était très important de montrer la perte", a expliqué Daniel Leconte à l'AFP, car ces dessinateurs selon lui, "c'est un patrimoine". Le souhait du réalisateur était, "rétrospectivement, pour ceux qui n'avaient pas eu l'occasion de les aimer pour ce qu'ils faisaient, d'avoir l'opportunité de les apprécier en les retrouvant dans un film".
En tentant d'expliquer les raisons de la tragédie, le film opère un va-et-vient entre ces événements et ceux qui les ont précédés depuis 2006. "Je ne voulais pas commencer par le drame, mais par la résistance le 11 janvier, et traiter tout le reste en miroir", explique Daniel Leconte.
Avec les témoignages des dessinateurs Coco et Riss, du directeur financier du journal Eric Portheault, de l'avocat Richard Malka, du journaliste Antonio Fischetti ou encore du rédacteur en chef Gérard Biard, le film revient ensuite sur les événements tragiques du 7 janvier.
Le récit prend une force particulière avec les mots des rescapés comme la dessinatrice Coco, le visage ravagé par les larmes. Cette dernière explique, effondrée, comment elle s'est retrouvée devant les frères Kouachi. Une kalashnikov pointée sur son dos, elle n'a eu d'autre choix que de composer le code qui ouvrait les portes de la rédaction. Un témoignage déchirant qui donne aussi au documentaire encore plus de force. "Je défie quiconque de réagir autrement à sa place", explique d'ailleurs Eric Portheault, co-gérant du journal satirique.
Le documentaire revient aussi sur la fabrication du numéro post-attentats et les événements qui ont suivi, avec une remise en perspective par les mots des philosophes Elisabeth Badinter ou Soufiane Zitouni. Impossible donc de faire l'impasse pour le documentariste sur l'esprit anti-Charlie qui a rapidement gagné certains commentateurs expliquant qu'au fond, les dessinateurs pacifistes, "l'avaient bien cherché".
Les protagonistes reviennent d'ailleurs sur un article paru dans L'Obs, un billet d'un ancien du journal, Delfeil de Ton, publié quelques jours après les attentats. Dans cette tribune, ce dernier accuse Charb d'avoir emmené sa rédaction à la mort. Une lecture des événements qui a donné à Riss l'envie de "vomir" et qui illustre la violence des critiques qui ont été émises à l'encontre de l'équipe au lendemain des attentats.
"Charlie s'est retrouvé seul ou presque à défendre la laïcité contre ses assaillants les plus dangereux, les tueurs islamistes. Résultat, le 7 janvier, 10 d'entre eux ont "crevé" ainsi que 4 juifs et 3 policiers. Et pourtant... Après une génuflexion hâtive très vite, les idiots utiles de tous poils ont remis le museau dehors pour re-salir Charlie et effacer de nos mémoires le sursaut admirable du 11 janvier. Du pain béni pour le Front National qui n'a eu qu'à se baisser pour ramasser les restes de Marianne, s'approprier le butin et s'en porter garant", a déploré dans nos colonnes le réalisateur.
"Alors rendons à Charlie l'hommage qu'ils méritent, sans chichis et sans "oui mais"... pour avoir essayé de nous ouvrir les yeux". Essayer de nous ouvrir les yeux, c'est exactement la mission de ce documentaire. Et dans le contexte actuel, cela paraît plus que nécessaire.

C'est dur d'être aimé par des cons (Bande Annonce Documentaire - Charlie Hebdo)

Affiche du film documentaire



Pour avoir reproduit les douze caricatures danoises ayant
déclenché la colère des musulmans aux quatre coins
du monde, Philippe Val, le patron de Charlie Hebdo, journal
satirique français, est assigné en justice par la Mosquée
de Paris, la Ligue Islamique Mondiale et l’Union des
Organisations Islamiques de France.

Un procès exeptionnel que Daniel Leconte suit en temps
réel afin de décrypter avec les acteurs clés, les enjeux
politiques internationaux, médiatiques et idéologiques.
Avec en images : avocats, témoins, médias, conférences de
rédaction, manifestations de soutien... Avec aussi les prises
de positions des intellectuels et des hommes politiques, les
réactions de l’accusation et des pays musulmans...
Une réflexion sur l’Islam, sur la presse, sur l’état de l’opinion
dans la société française mais aussi une tentative de réponse
aux défis lancés par l’intégrisme à toutes les démocraties

C'est dur d'être aimé par des cons
Un film réalisé par Daniel Leconte
Date de sortie : 17 septembre 2008 
Genre : Documentaire

C'est dur d'être aimé par des cons Bande Annonce
© 2015 - Pyramide Films



martedì 15 dicembre 2015

Régionales 2015


La droite remporte 7 régions, la gauche 5 et le FN... zéro. 



venerdì 11 dicembre 2015

Dossier sur la laicité de la Bibliothèque Nationale de France



A l’occasion de la Journée de la Laïcité, célébrée le 9 décembre, la Bibliothèque nationale de France a réalisé une exposition virtuelle de qualité, mêlant textes et illustrations (estampes, dessins de presse) librement consultable en ligne.
Cette année, cette journée marque le 110e anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l’État (1905), qui a participé a enraciner la laïcité (instituée en 1882 pour les enseignements) à l’Ecole publique.

lunedì 7 dicembre 2015

L'onde de "choc" se propage hors de France...


Au lendemain du premier tour des élections régionales, les journaux français sont sous le choc des résultats historiques obtenus par le Front national. Les quotidiens étrangers aussi.
ARTE Info fait la revue de presse des unes internationales:

C'est quoi le Front National?



Vidéo qui a été réalisée à l'occasion des élections départementales, en mars dernier.

http://www.1jour1actu.com/france/elections-regionales-front-national-93348/?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+1jour1actu%2FTwitter+%28Les+cl%C3%A9s+de+l%27actualit%C3%A9+junior+-+Les+actualit%C3%A9s%29



Les dessins de Joann Sfar au lendemain des élèctions régionales


Tous les dessins sont ici:
http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/07/joann-sfar-regionales-dessins-fn-photos_n_8738476.html?utm_hp_ref=france#

Sous le choc...

La France se réveille lundi sous « le choc » de la percée historique du Front national au premier tour des élections régionales, le FN arrivant en tête dans six régions et le PS se retirant dans les deux les plus sensibles, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA.
« Le choc » titrent à l’unisson et de manière tout à fait exceptionnelle Le Figaro et L’Humanité, deux quotidiens de bords opposés.










Premier tour des Régionales en France...













Dessins de Michel Kichka, Wiaz, Kap, Cecile BertrandSwaha cartoons, Nicolas Vadot.

sabato 5 dicembre 2015

Déjeuner du Matin - Jacques Prévert



Court métrage de Emmanuel Tenenbaum d'après le poème de J. Prévert


Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre dans le café au lait
Avec la petite cuiller il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Sans me regarder
Il a allumé une cigarette
Il a fait des ronds avec la fumée
Il a mis les cendres dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s’est levé
Il a mis son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu’il pleuvait
Et il est parti sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi, j’ai pris ma tête dans ma main
Et j’ai pleuré.


Pourquoi "La liberté guidant le peuple" est devenu un emblème de la République?


"La liberté guidant le peuple", un symbole de la République


Le tableau représente une scène de barricade à Paris en juillet 1830. Les Parisiens se révoltent contre le roi Charles X qui bafoue les libertés de 1789.
A droite de l'allégorie de la Liberté, un ouvrier avec un sabre, un bourgeois et un paysan et un enfant des rues qui inspirera à Victor Hugo son personnage de Gavroche. La femme inspirée des statues grecques antiques, symbolise par sa nudité la liberté en marche.
La composition du tableau, triangulaire, est dominée au sommet par le drapeau tricolore qui résume à lui seul la cause supérieure pour laquelle chacun se bat, quelles que soient ses origines sociales.
"Cette pyramide humaine évoque l'union de la nation retrouvée autour de ses valeurs", commente Côme Fabre, conservateur au musée du Louvre. La critique est choquée par cette femme dénudée trop réaliste à ses yeux. Les régimes successifs vont cacher la peinture pour ne pas donner des idées de révolte au peuple.
En 1874, sept ans après la mort de Delacroix, la 3e République cherche des symboles, Le tableau de Delacroix en sera un. "La Liberté" est accrochée au Louvre. Elle n'en est jamais partie.
Aujourd'hui, quand les circonstances les y ramènent comme ce fut le cas après les attentats contre Charlie ou le Bataclan et les terrasses de café, les Parisiens se regroupent autour du drapeau tricolore. Et les photographes ont remplacé Delacroix.

http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/peinture/la-liberte-guidant-le-peuple-comment-un-tableau-est-devenu-un-symbole-231807

domenica 29 novembre 2015

Claire Bretecher au Centre Pompidou - vidéo


http://www.telerama.fr/sortir/centre-pompidou-l-expo-claire-bretecher-vue-par-catherine-meurisse-de-charlie-hebdo,134813.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

Jusqu'au 8 février, le Centre Pompidou consacre sa première rétrospective à la créatrice d'"Agrippine" et des "Frustrés".
L'exposition, tout simplement intitulée "Claire Bretécher", a ouvert mercredi 18 novembre et durera jusqu'au 8 février. Elle retrace l'ensemble de sa carrière.
De ses débuts au journal "Spirou", puis "Tintin" et "Pilote" dans les années 60, avec des séries comme "Les Gnangnan" ou "Cellulite", jusqu'à la création du personnage d'Agrippine − son personnage sans doute le plus connu − en 1988. En passant par la création de L’Écho des savanes en 1972 avec Gotlib et Mandryka et sa longue collaboration avec Le Nouvel Observateur de 1973 à 1981, qui a donné naissance à la série "Les Frustrés".
L'exposition revient aussi sur les grands thèmes de prédilection de Claire Bretécher : le féminisme, la libération sexuelle, la famille, les couples homosexuels, l'éducation, le travail, les normes et canons esthétiques, les rapports entre les sexes, le racisme...

martedì 24 novembre 2015

Dénoncer les amalgames entre musulmans et terroristes... avec humour!



«Arrêtez les amalgames. C'est comme si on demandait à tous les automobilistes de payer une amende à cause d'un gars qui fait un excès de vitesse». La vanne est d'Abdel en vrai, un humoriste belge, qui a mis en ligne une vidéo le 21 novembre dernier pour dénoncer les amalgames entre musulmans et terroristes.

lunedì 23 novembre 2015

Les phrases qui nous ont fait du bien cette semaine...

Depuis les attaques de vendredi, une série de tribunes et chroniques ont rendu hommage aux victimes ou se sont directement adressées aux djihadistes. Florilège pour relever la tête.




François Morel: "Ne renoncez à rien"



Un hymne à la vie parisienne, aussi poétique qu'enflammé, des dizaines de petites phrases ponctuées de “Ne renoncez à rien!”: ce matin, 20 novembre 2015, sur France Inter, le comédien et chroniqueur François Morel était remonté. Dans sa tête, un programme riche en envies pour répondre aux attentats qui ont touché Paris:
Ne renoncez à rien!  Surtout pas au théâtre, aux terrasses de café, à la musique, à l’amitié, au vin rouge, aux feuilles de menthe et aux citrons verts dans les mojitos, aux promenades dans Paris, aux boutiques, aux illuminations de Noël, aux marronniers du boulevard Arago, aux librairies, aux cinémas, aux gateaux d’anniversaire.
Ne renoncez à rien!
Surtout pas au Chabli, surtout pas au Reuilly, surtout pas à l’esprit. Ne renoncez à rien! Ni aux ponts de Paris, ni à la Tour Eiffel, ni à la Place République, à la statue de Marianne. Ne renoncez à rien! Surtout pas à Paris, surtout pas aux titis, surtout pas à Bercy.  Ne renoncez à rien! Ni à Gavroche, ni à Voltaire, ni à Rousseau, ni aux oiseaux, ni aux ruisseaux, ni à Nanterre, ni à Hugo.
Ne renoncez à rien!
Ni aux soleils couchants, ni collines désertes, ni aux forêts profondes, ni aux chansons de Barbara, ni à la foule des grands jours, ni à l’affluence des jours de fête, au Baiser de l’Hôtel de Ville, aux étreintes sous les portes cochères, ni aux enfants qui jouent sur les trottoirs, ni aux cyclistes, ni aux cavistes, ni aux pianistes.
Ne renoncez à rien!
Surtout pas aux envies, surtout pas aux lubies, surtout pas aux folies, ni aux masques, ni aux plumes, ni aux frasques, ni aux prunes, ni aux fiasques, ni aux brunes, ni aux écrivains, ni aux éclats de voix, ni aux éclats de rires, ni aux engueulades, ni aux fils d’attente, ni aux salles clairsemées, ni aux filles dévêtues, ni aux garçons poilus, ni à la révolte, ni à la joie d’être ensemble, ni au bonheur de partager le plaisir d’aimer, ni à la légereté, ni à l’insouciance, ni à la jeunesse, ni à la liberté.
Ne renoncez à rien! Ne renoncez à rien! Ne renoncez à rien! Ne renoncez à rien! Surtout pas à Paris, surtout pas aux amis, surtout pas à la vie.

sabato 14 novembre 2015

Les dessins de Joann Sfar après les attaques à Paris


C'est à la fois avec tendresse et colère que Joann Sfar a réagi aux attaques survenues à Paris vendredi 13 novembre au soir. En douze dessins publiés sur Instagram, le dessinateur de la série Le Chat du rabbin évoque le sentiment de la plupart des Français après ces terribles tueries.
"Amis du monde entier, merci pour vos prières, écrit Joann Sfar, mais nous n'avons pas besoin de plus de religion, notre foi va dans la musique, les baisers, la vie, le champagne et la joie !". Il rappelle également dans un dessin la devise de la ville de Paris: Fluctuat nec mergitur ("Il est battu par les flots, mais ne sombre pas").


Le regard de Pierre Kroll sur les attentats de Paris


Le dessinateur est une nouvelle fois choqué. Triste. Profondément. «  Mais entendons-nous bien, je ne renie absolument pas la nécessité de pratiquer l’humour, bien au contraire. C’est une force que nous devons persévérer à déployer face à ces fanatiques. Eux n’attendent que cela, d’ailleurs, que nous faisions courbe rentrante. Mais il n’en est pas question. Ils détestent l’humour. Ils ont prouvé hier qu’ils détestaient la vie. Ils se sont attaqués hier à des symboles très forts de notre vie quotidienne, du divertissement au sens le plus humain qui soit. Ils se sont attaqués à la vraie vie, ils ont pris l’assaut d’une salle de concert, d’un stade foot et de restaurants. C’est fort, très fort. Il est d’autant plus nécessaire de continuer à rire d’eux. Comme le font au quotidien des amis caricaturistes en Tunisie ou en Algérie, qui se moquent des « barbus ». Il faut surtout continuer à le faire et à ne pas plier face à ces terroristes qui cultivent à merveille la peur. Je l’ai d’ailleurs fait il y a quelques jours en illustrant un petit apprenti djihadiste qui tenait mal son couteau… »
« En fait, je me dis, de manière un peu cynique que c’est « bienvenue au club », pour nous tous. Ce que quantité de gens dans le monde, dont énormément de musulmans d’ailleurs, vivent au jour le jour, à Bagdad, à Beyrouth, nous allons aussi y être confrontés. C’est dans l’ordre des choses quelque part. Nous assistons à une mondialisation de l’horreur, et pour y faire face, l’humour est une arme que nous allons devoir brandir plus haut que jamais comme certains le font depuis des années dans des pays martyrisés par le fanatisme. Nous allons devoir vivre avec ça…  », conclut l’humoriste, un brin fataliste.
tiré de http://www.lesoir.be/1043197/article/culture/medias-tele/2015-11-14/regard-pierre-kroll-sur-attentats-paris

Les attentats vus par les dessinateurs...