Le blog des accros de la langue et de la culture françaises créé par
Paola Appetito.
Ce blog vous propose un tour dans les ressources pédagogiques du Fle sur la toile. Et pas seulement!

domenica 29 novembre 2015

Claire Bretecher au Centre Pompidou - vidéo


http://www.telerama.fr/sortir/centre-pompidou-l-expo-claire-bretecher-vue-par-catherine-meurisse-de-charlie-hebdo,134813.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

Jusqu'au 8 février, le Centre Pompidou consacre sa première rétrospective à la créatrice d'"Agrippine" et des "Frustrés".
L'exposition, tout simplement intitulée "Claire Bretécher", a ouvert mercredi 18 novembre et durera jusqu'au 8 février. Elle retrace l'ensemble de sa carrière.
De ses débuts au journal "Spirou", puis "Tintin" et "Pilote" dans les années 60, avec des séries comme "Les Gnangnan" ou "Cellulite", jusqu'à la création du personnage d'Agrippine − son personnage sans doute le plus connu − en 1988. En passant par la création de L’Écho des savanes en 1972 avec Gotlib et Mandryka et sa longue collaboration avec Le Nouvel Observateur de 1973 à 1981, qui a donné naissance à la série "Les Frustrés".
L'exposition revient aussi sur les grands thèmes de prédilection de Claire Bretécher : le féminisme, la libération sexuelle, la famille, les couples homosexuels, l'éducation, le travail, les normes et canons esthétiques, les rapports entre les sexes, le racisme...

martedì 24 novembre 2015

Dénoncer les amalgames entre musulmans et terroristes... avec humour!



«Arrêtez les amalgames. C'est comme si on demandait à tous les automobilistes de payer une amende à cause d'un gars qui fait un excès de vitesse». La vanne est d'Abdel en vrai, un humoriste belge, qui a mis en ligne une vidéo le 21 novembre dernier pour dénoncer les amalgames entre musulmans et terroristes.

lunedì 23 novembre 2015

Les phrases qui nous ont fait du bien cette semaine...

Depuis les attaques de vendredi, une série de tribunes et chroniques ont rendu hommage aux victimes ou se sont directement adressées aux djihadistes. Florilège pour relever la tête.




François Morel: "Ne renoncez à rien"



Un hymne à la vie parisienne, aussi poétique qu'enflammé, des dizaines de petites phrases ponctuées de “Ne renoncez à rien!”: ce matin, 20 novembre 2015, sur France Inter, le comédien et chroniqueur François Morel était remonté. Dans sa tête, un programme riche en envies pour répondre aux attentats qui ont touché Paris:
Ne renoncez à rien!  Surtout pas au théâtre, aux terrasses de café, à la musique, à l’amitié, au vin rouge, aux feuilles de menthe et aux citrons verts dans les mojitos, aux promenades dans Paris, aux boutiques, aux illuminations de Noël, aux marronniers du boulevard Arago, aux librairies, aux cinémas, aux gateaux d’anniversaire.
Ne renoncez à rien!
Surtout pas au Chabli, surtout pas au Reuilly, surtout pas à l’esprit. Ne renoncez à rien! Ni aux ponts de Paris, ni à la Tour Eiffel, ni à la Place République, à la statue de Marianne. Ne renoncez à rien! Surtout pas à Paris, surtout pas aux titis, surtout pas à Bercy.  Ne renoncez à rien! Ni à Gavroche, ni à Voltaire, ni à Rousseau, ni aux oiseaux, ni aux ruisseaux, ni à Nanterre, ni à Hugo.
Ne renoncez à rien!
Ni aux soleils couchants, ni collines désertes, ni aux forêts profondes, ni aux chansons de Barbara, ni à la foule des grands jours, ni à l’affluence des jours de fête, au Baiser de l’Hôtel de Ville, aux étreintes sous les portes cochères, ni aux enfants qui jouent sur les trottoirs, ni aux cyclistes, ni aux cavistes, ni aux pianistes.
Ne renoncez à rien!
Surtout pas aux envies, surtout pas aux lubies, surtout pas aux folies, ni aux masques, ni aux plumes, ni aux frasques, ni aux prunes, ni aux fiasques, ni aux brunes, ni aux écrivains, ni aux éclats de voix, ni aux éclats de rires, ni aux engueulades, ni aux fils d’attente, ni aux salles clairsemées, ni aux filles dévêtues, ni aux garçons poilus, ni à la révolte, ni à la joie d’être ensemble, ni au bonheur de partager le plaisir d’aimer, ni à la légereté, ni à l’insouciance, ni à la jeunesse, ni à la liberté.
Ne renoncez à rien! Ne renoncez à rien! Ne renoncez à rien! Ne renoncez à rien! Surtout pas à Paris, surtout pas aux amis, surtout pas à la vie.

sabato 14 novembre 2015

Les dessins de Joann Sfar après les attaques à Paris


C'est à la fois avec tendresse et colère que Joann Sfar a réagi aux attaques survenues à Paris vendredi 13 novembre au soir. En douze dessins publiés sur Instagram, le dessinateur de la série Le Chat du rabbin évoque le sentiment de la plupart des Français après ces terribles tueries.
"Amis du monde entier, merci pour vos prières, écrit Joann Sfar, mais nous n'avons pas besoin de plus de religion, notre foi va dans la musique, les baisers, la vie, le champagne et la joie !". Il rappelle également dans un dessin la devise de la ville de Paris: Fluctuat nec mergitur ("Il est battu par les flots, mais ne sombre pas").


Le regard de Pierre Kroll sur les attentats de Paris


Le dessinateur est une nouvelle fois choqué. Triste. Profondément. «  Mais entendons-nous bien, je ne renie absolument pas la nécessité de pratiquer l’humour, bien au contraire. C’est une force que nous devons persévérer à déployer face à ces fanatiques. Eux n’attendent que cela, d’ailleurs, que nous faisions courbe rentrante. Mais il n’en est pas question. Ils détestent l’humour. Ils ont prouvé hier qu’ils détestaient la vie. Ils se sont attaqués hier à des symboles très forts de notre vie quotidienne, du divertissement au sens le plus humain qui soit. Ils se sont attaqués à la vraie vie, ils ont pris l’assaut d’une salle de concert, d’un stade foot et de restaurants. C’est fort, très fort. Il est d’autant plus nécessaire de continuer à rire d’eux. Comme le font au quotidien des amis caricaturistes en Tunisie ou en Algérie, qui se moquent des « barbus ». Il faut surtout continuer à le faire et à ne pas plier face à ces terroristes qui cultivent à merveille la peur. Je l’ai d’ailleurs fait il y a quelques jours en illustrant un petit apprenti djihadiste qui tenait mal son couteau… »
« En fait, je me dis, de manière un peu cynique que c’est « bienvenue au club », pour nous tous. Ce que quantité de gens dans le monde, dont énormément de musulmans d’ailleurs, vivent au jour le jour, à Bagdad, à Beyrouth, nous allons aussi y être confrontés. C’est dans l’ordre des choses quelque part. Nous assistons à une mondialisation de l’horreur, et pour y faire face, l’humour est une arme que nous allons devoir brandir plus haut que jamais comme certains le font depuis des années dans des pays martyrisés par le fanatisme. Nous allons devoir vivre avec ça…  », conclut l’humoriste, un brin fataliste.
tiré de http://www.lesoir.be/1043197/article/culture/medias-tele/2015-11-14/regard-pierre-kroll-sur-attentats-paris

Les attentats vus par les dessinateurs...